LA POSSESSION DÉMONIAQUE II

La possession démoniaque, www.occultiste-cabaliste.com

 

QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES DE POSSESSION ?


On peut classifier les cas de possession en quatre groupes, suivant deux critères :

 

 - Le consentement de la personne et son état de grâce.

La plupart des cas de possession proviennent de cérémonies occultes :

 

- Spiritisme.

- Rituels sataniques.

 

 
- 1er CAS :

 

La victime est en état de grâce* et consent à la possession. C’est un cas assez rare, mais qui est rapporté par certains exorcistes. Il arrive que Dieu donne à certaines âmes la possibilité de souffrir jusque dans leur corps la présence d’un démon pour pouvoir affermir

leur désir d’aimer Dieu et de renoncer au péché.

 

 On connaît le cas, au XIX ème siècle, du Père Surin qui fut possédé par un démon alors même qu’il réalisait un exorcisme ; ses mémoires, en ce sens, ont été très précieuses pour montrer que le démon n’a en fait aucune influence directe sur la volonté de sa victime.

 

Il ne fait que susciter des tentations... Mais il ne faut pas confondre ce cas avec celui des âmes qui s’offrent à Dieu comme « victime d’oblation » pour le salut des âmes

( Sainte Thérèse de Lisieux, Marthe Robin,...).

 

Il peut aussi arriver dans certains cas que le démon s’en prenne à des personnes avec acharnement à cause du bien qu’ils font au monde : Le saint curé d’Ars et le Padre Pio avaient l’habitude de se battre « physiquement » contre le démon durant des nuits entières. Et il n’était pas rare qu’ils apparaissent le matin tout couverts de contusions...

et que dans la journée un grand pécheur vienne se confesser.

 

 
- 2ème CAS :

 

La victime est en état de grâce, mais ne consent pas à la possession. Ce cas, que l’on trouve dans l’Évangile ( le jeune homme possédé depuis l’enfance Mt 17.14-21 ), est peut-être plus fréquent qu’on ne le pense. Il est difficile à comprendre car il nous semble, à première vue, assez injuste...

« Qu’a donc fait cette personne de mal pour mériter une telle souffrance ? ».

 

La foi nous apprend cependant que Dieu n’est pas la cause du mal et qu’il n’accepte un mal que pour en faire sortir un plus grand bien. On a vu en effet des familles entières revenir à la foi et aux sacrements grâce à ce genre d’épreuve. Ce cas se produit rarement, pour ne pas dire jamais, dans les personnes qui ont une profonde vie spirituelle et sacramentelle.

 

Certains exorcistes indiquent que cela peut se passer quand le rituel du baptême a été tronqué du cérémonial d’exorcisme, par négligence ou présomption.

 

 
- 3ème CAS :

 

La victime n’est pas en état de grâce, mais n’est pas pour autant consentante à la possession.

Il s’agit en fait d’un châtiment de Dieu dû à un enracinement profond dans le péché.

Dieu « permet » cette possession à cause de l’endurcissement du cœur de l’homme.

Thyrée ( De daemoniacis, I pars, ch. 30, n° 9-23 ) signale principalement les désordres d’infidélité, d’apostasie, d’abus de l’Eucharistie, de blasphème, d’orgueil, les excès de luxure, de paresse, la persécution contre les serviteurs de Dieu, le manque de respect contre les parents, les violences de la colère, le mépris de Dieu et des choses saintes...

 

Il arrive que ces personnes aient eu une certaine vie spirituelle. Mais à force de pécher, de ne pas pratiquer leur foi, l’eau chaude est devenue tiède, puis froide... puis a littéralement gelé. Alors le démon peut très facilement prendre « les commandes » de cette âme, comme il le fit avec le malheureux Judas ( Jn 13.27 ). Dans ce cas, le démon conduit généralement sa victime au désespoir en la forçant à commettre des péchés très graves.

 

La victime reçoit une image tant détestable d’elle-même qu’elle ne peut plus se supporter.

Elle tombe dans la schizophrénie et la dépression.

Cela s’achève souvent, c’est la victoire du démon  par un suicide.

C’est aussi dans cette catégorie que l’on peut classer ceux qui, non baptisés,

n’ont jamais eu accès à la vie de grâce.

 

 
- 4ème CAS :

 

La victime n’est pas en état de grâce et est pleinement consentante à la possession.

Ce cas provient d’un « pacte » établi avec Satan. Dans ce cas, le possédé devient complice du démon et reçoit généralement des « dons obscurs » qui lui permettent

de multiplier ses forces pour répandre le mal dans le monde.

 

Il y a alors une sorte « d’inversion » de l’ordre de la grâce : le possédé reçoit des pouvoirs et une protection particulière tant que ces derniers peuvent lui être utiles.

 

Cependant, il ne faut pas croire que le démon devienne l’« ami » de celui qui pactise avec lui, car le diable n’a pas d’ami, il n’a que des victimes. Ceux qui se prêtent à ce triste jeu peuvent avoir un instant l’impression d’avoir gagné l’amitié de Satan. Qu’ils ne se fassent pas d’illusion :

 

le diable les méprise autant que tous les êtres humains, race largement inférieure à sa nature angélique et pourtant préférée du Créateur.

 

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