La magie celtique.

" RÉSUMÉ DE LA MAGIE CELTIQUE "

 

Certains seront peut-être sceptiques quant à ce texte, par rapport à ce qui est dit sur les présumées croyances des Celtes… Ce sujet peut être en effet matière à débat, mais outre cela,

j’ai trouvé ce livre intéressant car il véhicule une certaine philosophie

et donne de bonnes indications quant à la pratique de la magie.

"La magie celtique"


Les croyances magiques celtiques trouvent leurs racines solides dans la Terre elle-même et dans les esprits élémentaires qui sont l’essence même de toute la Nature. Ceux-ci comprennent les quatre éléments de base qui constituent la Nature : la Terre, l’Air, le Feu et l’Eau.

 

Les anciens Celtes avaient une solide connaissance de la guérison, des qualités magiques des plantes et des pierres. Ils connaissaient et utilisaient le flux énergétique de la Terre, des arbres et de certains affleurements spéciaux de la roche. Ils invoquaient les esprits élémentaires les « petites fées » des Irlandais, les gnomes et les fées des Britanniques ( et les korrigans des Bretons !!).


  Mais la croyance la plus puissante," presque unique" parmi les peuples anciens, était sans doute leur dévotion à la Grande Mère, à la mère et aux déesses guerrières. Avant l’intervention romaine et chrétienne, les peuples celtes étaient en fait l’une des rares cultures à mettre leurs déesses et leurs dieux sur un pied d’égalité.

 

Les déesses celtes n’occupaient pas une position secondaire dans leur culte ou leurs mythes. Ce respect déteignait dans la société celtique. Cela impliquait que les femmes celtes étaient très respectées ; les prêtresses étaient estimées. Les femmes pouvaient être aussi bien des guerrières que des mères et avaient des droits égaux à ceux des hommes.

 


  La vie des Celtes était empreinte de magie et de ses pratiques. L’art des entrelacs qu’ils exerçaient aussi bien dans le domaine de la bijouterie, des vêtements, des ustensiles que sur leurs maisons était une forme de magie destinée à écarter l’œil du diable et les malédictions. Ils croyaient que leurs divinités pouvaient apparaître en tout lieu et en tout temps et que les humains avaient le devoir d’invoquer leur aide. Ils croyaient également qu’il était de la responsabilité de chacun de faire tout ce qu’il ou elle pouvait afin d’améliorer sa propre vie, et ceci impliquait inévitablement la pratique de la magie.

 

Pour atteindre cet objectif, la personne devait être continuellement désireuse d’apprendre et de grandir.


  Aujourd’hui, pour pratiquer réellement la magie celtique, on doit être également désireux d’apprendre et d’utiliser la magie des plantes et des herbes. On doit rechercher certaines pierres, les attirer à sa cause et les considérer comme des réservoirs d’énergie. On se doit de respecter, solliciter et vénérer la puissance des Éléments. On doit aller à la recherche des réservoirs anciens de puissance divine qui ont été construits et nourris par l’adoration celte, et qui existent encore aujourd’hui.


  La magie est la suspension de ce que l’on voit, et la croyance en ce que nous ne pouvons pas voir, mais dont nous connaissons instinctivement l’existence. La magie celtique n’est que l’application de cet ingrédient invisible d’une façon particulière et l’utilisation des pouvoirs de la Nature, avec l’objectif d’améliorer sa vie. La magie vit dans l’esprit de l’utilisateur et se manifeste dans sa vie pratique. La magie païenne évoque tout à la fois une nécessité pratique et une expérience religieuse.

     

  Pour les peuples celtes, faire de la magie était un acte aussi banal que celui de respirer. Elle n’était pas réservée aux grandes occasions, pas plus d’ailleurs que ne l’était leur magnifique art des entrelacs. Les Celtes n’éprouvaient aucune difficulté à réconcilier le matérialisme et l’intuition spirituelle car ils avaient bien compris que les deux s’interpénètrent, la matière n’étant que de l’esprit solidifié.

 
  La pratique de la magie fera rapidement ressortir la face  ( + ou - = ) cachée du magicien. Il incombe dès lors à celui-ci de pratiquer une autodiscipline et de se connaître vraiment. La magie rituelle consiste en fait à prendre de l’énergie d’un autre plan d’existence et de ramener cette énergie, par des pensées, mots et pratiques spécifiques, dans la forme physique désirée dans notre plan d’existence.

 

L’objectif premier du rituel est de créer un changement et nous ne pouvons y parvenir sans la combinaison des énergies puisées dans divers plan énergétiques. Nous avons donc besoin de l’assistance de ces champs énergétiques qui peuvent prendre la forme de divinités ou d’éléments, par exemple. Tout ce qui est utilisé durant le rituel est le symbole d’une énergie qui existe sur un autre plan. " il faut créer une idée forme de ce que je veux, je désire, je souhaite ".

 

L’étude de ces symboles rituels et la méditation sur ceux-ci constituent donc une part importante de l’entraînement. Afin de faire passer l’énergie des dieux ou les champs énergétiques, le magicien doit établir un circuit de communication le long duquel l’énergie peut affluer. À cette fin, il fera un usage rituel des symboles, du rituel lui-même, de la visualisation et de la méditation. Pour empêcher cette énergie de se dissiper avant qu’elle n’arrive directement au but fixé, les rituels sont exécutés au sein d’un cercle consacré, qui constitue une zone d’énergie neutre dans laquelle l’énergie positive ne se dissipera pas ( ainsi l’énergie négative pénétra pas ).


  Afin de contacter correctement le champ énergétique adéquat, le magicien utilisera autant de symboles que possible qui représentent la puissance d’une divinité spécifique (couleur, encens, plantes, pierres, statues, portraits, pour l’aider dans sa visualisation). À la fin de chaque rituel, la puissance ou la forme divine sera désinvestie afin qu’elle puisse concrétiser le désir émis lors du rituel. Ceci permet au magicien d’obtenir la manifestation demandée lors du rituel et aussi de pouvoir fonctionner à nouveau dans notre monde physique.
  La magie rituelle permet d’accéder à son esprit créatif et à l’inconscient.

 

Pour s’adonner à la magie, on doit effectivement activer la partie créative de son esprit, et pour y arriver il est nécessaire de pratiquer souvent la visualisation et la méditation. L’émotion (contrôlée) est aussi une composante importante de la magie rituelle. Plus on investira son état émotionnel pendant l’incantation, plus tangible en sera la manifestation.


  La répétition joue également un rôle important dans le processus de manifestation et de rituel. Certains nombres détiennent un pouvoir mystique : 3, 5, 7 et 9. Les anciens Celtes étaient tout à fait conscients de la valeur de la répétition et des nombres.


  Les Celtes connaissaient les pouvoirs des phases lunaires et les utilisaient. Leur calendrier était basé sur l’année lunaire. La Lune influence le corps et les émotions tout comme elle influence les saisons. Il est ainsi plus profitable pour la magie de fonctionner en accord avec l’énergie lunaire qu’à l’encontre de celle-ci. La magie celtique fonctionne fondamentalement en accord avec les puissances planétaires et les énergies de la Nature et les utilise. C’est une magie qui est tout à fait en harmonie avec notre planète, ainsi qu’avec l’essence même de notre être.


  Pour le magicien, toute la magie se base sur les quatre éléments : l’Air, le Feu, l’Eau et la Terre. Les anciens philosophes occultes et les Druides affirmaient que toute vie est composée de ces quatre Éléments ; sans eux, il n’y a pas de vie possible. Ils correspondent aux quatre directions de notre monde physique, aux quatre quartiers de l’univers, aux quatre vents, et surtout aux quatre quartiers du cercle magique.

En vieux Gaélique, le terme désignant les quatre points cardinaux était les Quatre Airts ou Airs. À l’origine, ces Éléments étaient définis par rapport aux vents dominants en Grande-Bretagne.

 

  Les quatre Éléments sont des forces et des énergies qui constituent l’univers et tout ce qu’il contient. Ils influencent notre personnalité et la magie. Ils possèdent également une forme, ainsi qu’une force. Les Celtes définissaient les couleurs associées aux éléments différemment de la conception actuelle : rouge pour l’Est et l’Air (au lieu de jaune) ; blanc pour le Sud et le Feu (au lieu de rouge) ; gris pour l’Ouest et l’Eau (au lieu de bleu) ; noir pour le Nord et la Terre (au lieu de vert).

 

Pour eux, le rouge symbolisait le soleil levant ; le blanc, le midi ; le gris, le crépuscule, et le noir, minuit. Pour les Druides, le cinquième élément, l’Esprit, est Nyu. Il domine le centre du cercle et équilibre tous les autres éléments. Les royaumes des Éléments et leurs dieux-souverains sont représentés dans leur quartier respectif du cercle magique par un symbole et/ou par une bougie de la couleur correspondante.

 

 

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